La Science s’appuie de plus en plus sur l’idéal italien de l’homme complet,d’abord dans son organisation par un rapprochement entre sciences humaines, et sciences à l’œuvre dans la Santé, mais en même temps par une approche nouvelle de la rencontre patient médecin. L’hôpital se tourne vers l’ambulatoire dans le développement duquel, le patient doit déterminer, en toute autonomie ses choix, qui guideront son parcours de soins. Or souvent il lui faut d’abord faire avec sa solitude.Tout commande selon nous de faire plus que s’appuyer sur l’exemple italien, pour prendre pour fin la personne humaine. Le patient n’abandonne pas son histoire, sa sensibilité, ses émotions, sa vie sociale, sa culture à la porte de l’hôpital ou dans la salle d’attente des soins, il puisera dans ces ressources rassemblées par lui même, souvent avec son entourage, les contours de son identité grâce à laquelle il surpassera sa solitude, et offrira un concours souvent admirable au thérapeute.